Le Président de la République vient d'ouvrir le eG8 qui se tient pendant 2 jours dans le jardin des Tuileries, à Paris. Un millier d'acteurs internationaux sont réunis pour débattre des grandes problématiques internet.
Dans son discours, Nicolas Sarkozy a insisté sur la formidable révolution, pleine d'espérance et d'ouverture que portait l'internet. Mais il a très rapidement axé son propos sur l'encadrement, lançant aux représentants du net "je vais employer un mot que vous n'aimez pas : les valeurs, les règles".
Il y a plusieurs façons d'interpréter son discours et plus largement, la tenue de ce eG8. D'un coté, la crainte exprimée par des associations comme la Quadrature du Net, de voir l'Internet bridé et contrôlé par les États. De l'autre, l'enthousiasme exprimé par les chefs d'États devant le nouvel univers des possibles numériques et leur volonté d'aider, de soutenir, d'accompagner.
La vérité est certainement quelque part au milieu de ces deux propositions. Une chose est sûre, à mon sens : l'internet est devenu un sujet. La salle combe, le sujet à l'ordre du jour, la mobilisation physique, médiatique, économique, politique : tout porte à croire que les pouvoirs publics ont saisi l'ampleur des enjeux, sans nécessairement en cerner les contours ni bien savoir comment réagir. C'est désormais certainement aux acteurs, aux citoyens de s'emparer du débat, d'exprimer leurs souhaits, de défendre leurs libertés d'entreprendre et de s'exprimer.
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